Ce reportage a été réalisé du 21 avril au 5 mai 2013
Dans le cadre du partenariat avec Gynécologie Sans Frontières, Pompiers Solidaires a mené une mission de dix jours sur le camp de Zaatari situé à la frontière jordanienne.
Près de 3000 réfugiés par jour, en provenance des villes frontalières de Daraa et jusqu’à Homs affluent sur le camp qui regroupe plus de 100000 personnes vivant sous des tentes et quelques structures rigides mises à disposition par l’UNHCR. D’autres camps ont été ouverts à la frontière à la frontière jordano-irakienne afin de résorber le flux toujours plus important de réfugiés.
L’équipe de sages-femmes, supervisée par deux médecins gynécologues obstétriciens a ainsi réalisé jusqu’à 10 accouchements quotidiens, des consultations, un suivi de grossesse et la transmission médicale.
Les logisticiens de Pompiers Solidaires, avec l’appui de l’Armée de Terre et la Légion Etrangère qui assurent la sécurité de la partie française, ont contribué au bon déroulement de cette mission.
La vie quotidienne des réfugiés est rythmée par les approvisionnement en eau, nourriture et dans une quête incessante de sécurité.
Elle assiste sa belle fille qui vient de donner naissance à un beau bébé de 3,10 kgs prénommé Aryam et pleure son fils qui a été tué en Syrie à l’âge de 36 ans. Une scène de vie « commune » dans le camp de réfugiés de Zaatari durant les missions de Pompiers Solidaires.
La population prise en charge par l’équipe est composée majoritairement de femmes en période d’activité génitale, de femmes enceintes et de femmes allaitantes.
Ces femmes proviennent de la région de Dara, elles ont fui les bombardements avec leur mari, leurs enfants, leur belle famille. Les mariages forcés et précoces semblent nombreux. Ces femmes sont souvent « usées » prématurément. Le nombre de femmes enceintes augmente dans le camp (de 900 à 1500) en un mois d’après les dernières estimations des Nations Unies.
En cas d’accouchement pathologique, la patiente est transférée au niveau de l’hôpital marocain, situé à côté de l’hôpital Français, dans le camp.
Les protocoles établis :